Pour se constituer un patrimoine et assurer des revenus réguliers, se lancer dans l’investissement locatif s’avère un bon plan. Mais acheter un logement pour le louer implique aussi une disposition de trésorerie suffisante afin de faire face aux imprévus. Focus sur les types de financement d’un investissement locatif.
Le crédit amortissable : un financement classique
Le crédit amortissable est plutôt destiné à ceux qui sont moyennement imposés, qui sont les investisseurs classiques. En effet, avec cette formule, le capital et les intérêts sont à rembourser en même temps. Et le remboursement du capital est étalé dans le temps. Concernant la mensualité, 3 éléments la constituent : l’assurance décès-invalidité, une part de capital et une part d’intérêt. Effectivement, le paiement des intérêts se fait en avance en début de prêt. Après, vous remboursez progressivement toujours plus de capital.
Par conséquent, durant les premières années, la déduction des intérêts de vos revenus fonciers est donc plus importante. Par contre, au fil du temps, la part d’intérêt déductible diminue. Ainsi, l’optimisation fiscale liée à cette déduction perd de façon progressive de son efficacité. Voici un exemple de crédit amortissable : pour un emprunt de 150 000 € sur 15 ans à 1,50 % hors assurances, la première année, l’intérêt à payer sera de 2.188 €. Tandis que les intérêts à payer à la dixième année descendent à 748 €.
Le prêt in fine : un crédit associé à un placement
Pour un crédit in fine, les intérêts sont à rembourser mensuellement et à la fin de l’opération, on s’acquitte du capital en une seule fois. Puisque ce type de financement ne comprend que les intérêts et les primes d’assurance. La mensualité est plus faible qu’avec un prêt amortissable. Plus précisément, à une date fixée dès le départ dans le contrat, il faut tout simplement payer le capital en une seule fois. D’où, les intérêts sont calculés sur l’ensemble du capital tout au long du crédit.
En conséquence, ces derniers sont donc plus importants, et tout au long du processus de remboursement la déduction des intérêts sera donc maximale. Par exemple, si vous empruntez 150.000 € à 1,50 % sur quinze ans. Tous les ans, vous payez, donc vous déduisez 2.188 € d’intérêt.